Le 1 février 2021, à l'aube, une des juntes militaires les plus brutales et les plus sanglantes d'Asie du Sud-Est, a pris le contrôle de la Birmanie en arrêtant, emprisonnant, torturant et tuant des milliers de personnes dans les semaines qui ont suivi et cela dans un silence international assourdissant.
Or, loin de se soumettre, c'est un peuple tout entier - femmes et enfants en première ligne! - qui fait face depuis plus de trois ans à une dictature sanglante et surarmée!
Cette incroyable guérilla, à la fois non-violente et armée, d'un courage, d'une inventivité et d'une exemplarité inouïe, tient la dictature en échec malgré des centaines de morts et des milliers d'arrestations!
Or, loin de se soumettre, c'est un peuple tout entier - femmes et enfants en première ligne! - qui fait face depuis plus de trois ans à une dictature sanglante et surarmée!
Cette incroyable guérilla, à la fois non-violente et armée, d'un courage, d'une inventivité et d'une exemplarité inouïe, tient la dictature en échec malgré des centaines de morts et des milliers d'arrestations!
Des femmes et des enfants en première ligne contre l'une des plus brutales dictatures d'Asie
Il se passe en ce moment en Birmanie - peu de personnes le savent - l'un des plus importants, des plus profonds, des plus marquants et des plus incroyables mouvements de révolte du 21ème siècle.
La résistance du peuple, des femmes et de la jeunesse birmane est une monumentale leçon de défense des droits humains, de désobéissance civile contre l'oppression et de lutte pour une société nouvelle, égalitaire et pacifiée.
Je ne pouvais pas y rester extérieur...
La résistance du peuple, des femmes et de la jeunesse birmane est une monumentale leçon de défense des droits humains, de désobéissance civile contre l'oppression et de lutte pour une société nouvelle, égalitaire et pacifiée.
Je ne pouvais pas y rester extérieur...
Nuit et jour dans un grenier à l'écoute des messages de la résistance...
Ayant depuis des années une relation d'amitié avec le peuple birman, j'ai été l'un des premiers à être informé de ce qui se passait là-bas et mes nombreuses et nombreux amis birmanes et birmans n'ont cessé de me faire parvenir depuis, jour après jour et nuit après nuit, des nouvelles de la Résistance.
"Persona non grata" en Birmanie comme tous mes confrères journalistes, j'ai constitué, depuis Paris et au fil des jours, un discret mais très fiable réseau d'information. M'appuyant sur une cinquantaine d'informatrices et d'informateurs et collaborant autant que faire se peut avec des journalistes, des écrivains et les rédactions des médias birmans indépendants dont la plupart sont en cavale, j'ai été pendant plus d'un an, tous les jours et toutes les nuits - ou presque - dans le grenier fouillis où j'avais aménagé mon bureau d'écrivain et de journaliste, à l'écoute de la résistance birmane.
Et chaque matin, à l'aube, les yeux rougis de fatigue, j'écrivais ce qui se passait là-bas, (près de 300 articles sur les réseaux sociaux en 1 an), ce que j'en savais, ce que j'en voyait sur les photos et les vidéos qu'ils me faisaient parvenir, parfois en direct ou en léger différé.
Il était impossible pour moi de ne pas témoigner de ce que je savais et "voyais", de ne pas les aider, à ma place et selon mes moyens, en posant pour quelques mois ma plume d'écrivain et de romancier pour reprendre celle du journaliste.
Voilà pourquoi j'ai écrit " A trois doigts de la liberté", nom qui fait référence au signe de ralliement de la résistance qui est la main levée avec trois doigts dressés.
"Persona non grata" en Birmanie comme tous mes confrères journalistes, j'ai constitué, depuis Paris et au fil des jours, un discret mais très fiable réseau d'information. M'appuyant sur une cinquantaine d'informatrices et d'informateurs et collaborant autant que faire se peut avec des journalistes, des écrivains et les rédactions des médias birmans indépendants dont la plupart sont en cavale, j'ai été pendant plus d'un an, tous les jours et toutes les nuits - ou presque - dans le grenier fouillis où j'avais aménagé mon bureau d'écrivain et de journaliste, à l'écoute de la résistance birmane.
Et chaque matin, à l'aube, les yeux rougis de fatigue, j'écrivais ce qui se passait là-bas, (près de 300 articles sur les réseaux sociaux en 1 an), ce que j'en savais, ce que j'en voyait sur les photos et les vidéos qu'ils me faisaient parvenir, parfois en direct ou en léger différé.
Il était impossible pour moi de ne pas témoigner de ce que je savais et "voyais", de ne pas les aider, à ma place et selon mes moyens, en posant pour quelques mois ma plume d'écrivain et de romancier pour reprendre celle du journaliste.
Voilà pourquoi j'ai écrit " A trois doigts de la liberté", nom qui fait référence au signe de ralliement de la résistance qui est la main levée avec trois doigts dressés.
Un livre, caisse de résonance pour briser le silence...
Non seulement "A trois doigts de la liberté" nous fait vivre la résistance birmane - toujours en cours - de l'intérieur, mais il nous apporte simultanément tous les éléments essentiels pour mieux comprendre pourquoi on en est arrivé là et ce vers quoi l'on peut aller...
Caisse de résonance et fruit d'une coédition collective et solidaire, ce livre est aussi un outil de soutien à la résistance, à la fois non-violente et armée, de tout un peuple contre une des dictatures les plus brutales et les plus sanglantes de l'Asie du sud-est.
NOTA BENE: l'ensemble des droits d'auteur et des bénéfices de cet ouvrage - aujourd'hui épuisé - a été reversé en soutien à la résistance du peuple birman (Communauté birmane de France, NUG-Gouvernement de la Résistance et médias résistants birmans)
Pierre Martial, ainsi que tous les membres de l'association Livres partout et éditions Victor H. y ont travaillé entièrement bénévolement.
Caisse de résonance et fruit d'une coédition collective et solidaire, ce livre est aussi un outil de soutien à la résistance, à la fois non-violente et armée, de tout un peuple contre une des dictatures les plus brutales et les plus sanglantes de l'Asie du sud-est.
NOTA BENE: l'ensemble des droits d'auteur et des bénéfices de cet ouvrage - aujourd'hui épuisé - a été reversé en soutien à la résistance du peuple birman (Communauté birmane de France, NUG-Gouvernement de la Résistance et médias résistants birmans)
Pierre Martial, ainsi que tous les membres de l'association Livres partout et éditions Victor H. y ont travaillé entièrement bénévolement.